J’ai craqué ! Mon « primeur » préféré m’assure que ses gariguettes de Plougastel ont mûri naturellement. Sous serre, bien sûr, mais sans chauffage d’appoint (de toutes façons, au prix du gaz en ce moment…)
Il me les fait goûter. Contrairement à leurs concurrentes ibériques, elles ont assez de parfum pour garnir une première tarte de printemps. Nous l’avons trouvé délicieuse, mais on est toujours indulgent lorsque l’on retrouve la saveur des fraises après quatre ou cinq mois d’abstinence.
Pour une belle tarte pour huit personnes.
La veille, ou au moins quatre heures à l’avance, préparez une pâte sablée sucrée.
Deux heures avant le repas. Râpez le zeste d’un bon citron et pressez-en le jus. Équeutez 500 g de gariguettes, en évitant de les laver. Coupez-les en deux dans le sens de la longueur et mettez-les dans un saladier avec le jus de citron et 100 g de sucre roux de canne. Mélangez délicatement (la gariguette est fragile) et laissez mariner deux heures au frigo.
Foncez un moule beurré avec 150 g de pâte étalée finement, en prenant soin de faire déborder la pâte du moule pour que les bords ne retombent pas à la cuisson. Piquez-la régulièrement avec une fourchette et faites-la cuire à blanc à 160° (four ventilé), pendant 20 à 25 minutes, le temps d’obtenir une coloration blonde sur toute la surface. Laissez refroidir à température ambiante avant de démouler. Inutile de la couvrir avec des billes ou des légumes secs, comme on le recommande souvent. La perforation régulière de la pâte lui évitera de trop se soulever.